Le vent sur mon visage, les feuilles, les branches et l'herbe qui craquent sous mes pieds, le goût salé de la poussière par une journée chaude ou le goût métallique de la pluie au printemps évoquent les sens qui me relient à moi-même. Cette connexion me donne l'énergie créative, ou la liberté, de choisir des mots et de créer des phrases, des scènes et des dialogues qui racontent mes histoires. L'encre sur le papier blanc et les caractères sur l'écran peuvent alors évoquer ces mêmes sens du toucher, de l'odorat et du goût pour mon lecteur. Lorsque je suis dans mon refuge, la cacophonie du quotidien disparaît. Mon esprit d'écriture est alors libre de créer des histoires, invitant le lecteur à partager un monde imaginaire. Les nœuds chauds de la laine naturelle sous mes pieds et un châle enveloppant et texturé créent le même sentiment d'aisance et de sécurité que je ressens à l'extérieur. Je me sens libre d'être vulnérable sur papier, d'écrire à partir de mes trippes. L'écriture est un processus décisionnel sans fin.